Le quotidien national Sénégalais "Le Soleil" a consacré le 25 mai 2025 un article à l'exposition photographique de Muriel Pénicaud 'L'Ombre de tes Rêves" qui sera présentée jusqu’au 22 juin au Musée de la Photographie de Saint-Louis (MuPho, Les Comptoirs du Fleuve), et jusqu’au 30 novembre, à Dakar, au MuPho La Galerie (Fann Corniche Ouest, Résidence Yara).
Extrait :
"La photographe et ancienne ministre française du Travail expose « L’Ombre de tes rêves » à Dakar et Saint-Louis. Muriel Pénicaud y présente le regard de son cœur et de sa philosophie, tout en invitant le public à tirer sa propre conclusion à partir de son imaginaire et de sa relation avec le monde...
... Muriel Pénicaud répond au principe qui veut que le photographe soit un agent de l’immortalité. En un millième de seconde, il faut retenir, figer et immortaliser un instant ou un évènement, le prendre en photo. La photo s’inscrit ensuite dans la continuité de cette seule action d’une tierce, devient immortelle et éternelle, mais surtout universelle. Mais que cherche à immortaliser Muriel dans les photos qu’elle prend ?
« Personnellement, je cherche ce lien ténu, cet instant fugace et sa dimension éternelle. Pour moi, il s’agit d’une quête de sens. La photo déclenche une illumination. C’est cette dimension que je nous invite à rejoindre. Il y a cette quête de sens dans tout mon chemin photographique, qui se trouve aussi dans la poésie qui est existentielle chez moi (les photos sont accompagnées dans l’expo de poèmes de Birago Diop, Rennie Yotova et Patrick Mathelié-Guinlet)», explique la photographe autodidacte et à ses heures perdues durant ses nombreux voyages comme femme politique, cheffe d’entreprise, militante, conférencière et mécène. Pour elle, il y a là toute une réflexion sur le sujet, si on considère en plus la fragilité de la photo (la matière). Il y a de la magie. Elle s’inspire notamment des mots de Henri Cartier-Bresson, qui considère que « Photographier, c’est aligner la tête, l’œil et le cœur... ».