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Photography

location

Galerie AMARRAGE - 88 rue des Rosiers - 93400 Saint-Ouen, France

date

15/3/25

-

30/3/25

La GalerieAmarrage présente L’Envolée (Flying Away), une exposition de Muriel Pénicaud, du 15 au 30 mars 2025. Cette exposition célèbre la quête d’élévation et de liberté, où les œuvres de ses deux artistes invitées, Gala, plasticienne, et Freid, céramiste, entrent en résonance avec son ode au rêve et à l’envol.

« Celui qui un jour veut apprendre à voler, doit d’abord apprendre à se tenir debout et à marcher et à courir, à grimper et à danser – ce n’est pas du premier coup d’ailes que l’on conquiert l’envol ! »

Galerie Amarrage: 88, rue des Rosiers, 93400 Saint Ouen
Opening (by invitation): Friday, March 14, 2025 from 6 to 9 p.m.

"Ainsi parlait Zarathoustra" - Nietzsche.

Cette exposition célèbre le sens de l’existence, de nos premiers pas jusqu’à notre dernier souffle. Elle incarne cette quête qui nous fait grandir, nous élever, nous jouer des frontières, échapper aux pièges, rire de nos audaces, oser la transcendance. Pour certains, elle permet même d’effleurer le ciel de la liberté.

L’envol de l’oiseau a été mon école de photographie. Il m’a appris à cueillir au creux de ma main une émotion, un regard, un jeu de lumière, un élan, un mouvement ou une ligne de force. J’y ai découvert comment saisir l’insaisissable, libérer mon imagination et observer la nature comme l’humanité dans toute sa beauté et sa profondeur.

Dans le mariage enchanteur de l’oiseau et de la lumière, nous voici éblouis face à un Icare qui ne se brûlerait pas ses ailes, mais nous ferait pénétrer doucement au cœur du soleil, en nous et autour de nous. 

Photographier l’envol demande une patience absolue. Il faut attendre, attendre encore, faire corps avec le plumage de l’oiseau, ressentir subtilement quand il va s’envoler, puis cueillir en un clin d’œil la grâce de l’instant. Si on attend de le voir s’envoler pour appuyer sur le déclencheur, c’est trop tard, il est hors-cadre.L’oiseau s’élance dans l’air sur une impulsion de son corps puis, suspendu un instant, alors seulement il ouvre ses ailes. Une leçon de vie pour l’envolée de chacun d’entre nous… 

L’enfant et l’oiseau ont en partage l’envol et la promesse de vie. L’enfance reste à jamais ce continent perdu de notre propre mystère. Il faut s’accroupir, lever les yeux pour contempler l’enfant prêt à l’envolée, comme un oiseau, et écouter son cri, sa joie, son silence. Alors il ou elle nous emporte en poésie.

En reliant la terre, l'eau et le ciel, l’arbre est au cœur du vivant. En photographiant l’arbre, je cherche à plonger en lui, à l’enlacer, à ressentir depuis ses racines jusqu’au ciel la somptueuse puissance de vie qui nous relie à tous les êtres au travers du temps et de l’espace, et qui nous emporte dans son envolée inébranlable vers le ciel.

Dans l’amour comme dans le deuil, dans la contemplation comme dans le désir, nous tentons sans cesse et maladroitement de nous envoler, pour nous libérer ou nous élever. Qui d’entre nous n’a jamais rêvé d’être un oiseau ?

Et si tout ce qui nous entoure était une invitation à l’Envolée ? Des ailes déployées, un rayon de lumière qui traverse et éblouit, un regard qui bouleverse, un voile flottant, une ombre dansante sous la lueur de la lune… C’est une véritable invitation au voyage poétique, portée par les ailes de la photographie, que je vous propose aujourd’hui.

« Le vent se lève, il faut tenter de vivre » - Paul Valéry

Inde 2025 | Expositions &Rencontres

L’année photographique 2025 de Muriel Pénicaud a débuté en Inde. Entre expositions, conférences et nouveaux projets, ce début d’année a été marqué par des rencontres inspirantes et des expériences marquantes.

Muriel Pénicaud a présenté son travail dans deux lieux de Pondichéry. La première exposition, Wind into the Roots, s’est tenue à The Spot. Cet événement a donné lieu à des échanges enrichissants avec le public. Un très grand merci à Ségiyane Paquiry pour son accueil chaleureux.

La seconde exposition, Deep Heights, a été présentée à la Galerie Kalinka, et a recueilli des retours très positifs des visiteurs. Une séance de dédicaces a été organisée le 20 janvier de 17h à 19h, offrant l’occasion d’échanger longuement avec le journaliste M. Dinesh Varma. Le commissariat des deux expositions a été assuré par Karine Pelade, directrice de la galerie, un très grand merci à elle pour le commissariat et l'organisation de ces deux expositions. 

Ces expositions ont également retenu l’attention des médias. Deux articles ont été publiés dans TheHindu, l’un des principaux quotidiens indiens, sous la plume de M. Dinesh Varma (l’article du 15 janvier et du 29 janvier). Dans cet entretien, Muriel Pénicaud partage sa vision de la photographie comme un langage universel, capable de dépasser les frontières culturelles et géographiques.

En parallèle de ces expositions, Muriel Pénicaud a poursuivi son exploration photographique, s’immergeant dans plusieurs initiatives sociales :

À Pondichéry, Muriel Pénicaud a rencontré et photographié des femmes micro-entrepreneuses accompagnées par l’ONG Sharana. L’association mène des programmes dans plusieurs domaines, notamment l’éducation, la santé et le social. Son objectif est de permettre aux individus de devenir autonomes en leur donnant les moyens de prendre conscience de leurs propres forces pour améliorer leur vie. Un grand merci à Rajkala Partha, fondatrice de l’ONG, et à Valérie Gaudard, qui l’a accompagnée dans cette rencontre.

"A travers l'objectif" © Muriel Pénicaud

À Mumbai, avec la jeune photographe Nitya Manoj Kumar, elle a photographié le lien père-fille dans le cadre du projet Proud Fathers For Daughters, qui contribue au programme Nanhi Kali lancé par laFondation Mahindra pour promouvoir l’éducation et l’émancipation des filles.Lancé par Anand Mahindra et le photographe Atul Kasbekar, ce projet vise à briser les stéréotypes en valorisant les pères comme des soutiens actifs des ambitions de leurs filles.

Devenu un symbole d’espoir et d’émancipation, Proud Fathers ForDaughters a déjà réalisé 2 397 portraits illustrant ces liens essentiels. Les fonds collectés ont permis au projet NanhiKali de financer la scolarisation de plus de 5 597 jeunes filles issues de milieux défavorisés.

"Générosité" © Muriel Pénicaud

Dans la vallée d’Araku, située dans l’Andhra Pradesh, elle a rencontré et photographié des paysannes des tribus Adivasi cultivatrices de café, dans le cadre du projet de développement rural, écologique et social mené par la Naandi Foundation et que Muriel soutient de longue date.

Depuis plus de20 ans, cette organisation accompagne les communautés Adivasi en développant une filière de café biologique, un programme de soutien scolaire et un projet d’agroforesterie basé sur la finance carbone. En partenariat avec le FondsCarbone Livelihoods, elle a déjà planté six millions d’arbres, dont trois millions de caféiers, et poursuit aujourd’hui un programme ambitieux impliquant40 000 agriculteurs de la région.

Ces photographies seront bientôt exposées dans les cafés Araku à Paris.

Un profond merci à Manoj Kumar pour son accueil à Mumbai et Araku, ainsi que son soutien et son engagement dans ces initiatives porteuses de sens.

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