Lors de son déplacement à Athènes, Muriel Pénicaud s'est entretenu avec le New York Times International sur les défis économiques et sociaux et le futur du travail.
Extrait :
"Pour Pénicaud, les réformes ne visent pas seulement l’équilibre budgétaire, mais aussi à préparer la France à un monde en pleine mutation. L’accélération du progrès technologique, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle, exige des investissements dans l’éducation et l’innovation afin de pouvoir absorber son impact sur le marché du travail.
D’après le FMI, la Banque mondiale et l’OCDE, un milliard d’emplois dans le monde seront modifiés, créés, détruits ou transformés au cours des dix prochaines années », déclare-t-elle, ajoutant que cela touchera principalement les cols blancs et environ 50 à 80 % des emplois.
Elle prévient que ces changements auront un impact non seulement sur l'économie, mais aussi sur la politique.
Ce sont surtout les emplois de la classe moyenne qui se transforment. La démocratie a besoin de la classe moyenne. S'il n'y a que des très riches et des très pauvres, il ne peut y avoir de démocratie. »